Naissance :

20 mars 1879

(Port Lambton, Ontario)

Décès :

17 juillet 1960

Études :

MD, University of Toronto (1911)

PhD, University of Chicago (1916)

Prix et distinctions :

Série de conférences commémoratives Maud L. Menten, Université Western

Picture of Maud L. Menten, MD

Elle a façonné le champ de la biochimie

Maud Menten, MD

Chercheure, médecin et pionnière brillante des femmes en médecine

La Dre Maud Menten était une force avec laquelle il fallait compter. Elle avait une passion tenace pour la recherche et, avec le Dr Leonor Michaelis, a présenté l’équation Michaelis-Menten, un concept qui a changé à jamais l’étude des réactions biologiques et a fait progresser le domaine de la biochimie. Même si cette découverte a été déterminante pour sa carrière, ce n’était que le début. La Dre Menten allait continuer à cumuler les succès et à se distinguer par d’autres découvertes et contributions révolutionnaires. Chercheure passionnée à l’esprit brillant, la Dre Menten a mené une carrière marquée par de nombreuses co-découvertes importantes liées à la glycémie, à l’hémoglobine et aux fonctions rénales.

Faits saillants

Elle a été l’une des premières femmes au Canada à recevoir un doctorat en médecine de l’Université de Toronto.

Elle a été titulaire de six diplômes d’universités prestigieuses, dont trois doctorats : en médecine, en physiologie et en biochimie.

Elle a réussi à caractériser diverses souches bactériennes, y compris la salmonelle et le streptocoque responsable de la scarlatine. Sa découverte a permis de mettre au point un programme de vaccination contre cette maladie.

Elle était réputée pour faire des journées de travail de 18 heures.

Elle est l’auteure de plus de 100 publications.

Elle a étudié les langues et la musique et a été une artiste-peintre accomplie.

Historique professionnel

Répercussions sur la vie aujourd’hui

Véritable pionnière sur de nombreux fronts, la Dre Menten a laissé un héritage extraordinaire à tous les Canadiens. Passionnée de recherche fondamentale, elle a apporté une contribution inestimable à la médecine tout au long de sa carrière. Elle a contribué de façon importante au domaine de l’histologie et a développé une réaction par colorant qui est toujours utilisée dans les laboratoires de pathologie pour identifier les anomalies rénales et hépatiques. De plus, son processus de séparation des protéines sert encore de nos jours pour analyser l’ADN et l’ARN. Elle a entrepris une carrière en médecine à une époque où les femmes n’étaient pas considérées comme des personnes par le droit canadien. Pourtant, la volonté, la détermination et la force d’âme de la Dre Menten continueront longtemps encore à être source d’inspiration.

Picture of Maud L. Menten, MD

1998

  • Intronisation à titre posthume de Maud Menten au Temple de la renommée médicale canadienne

    Hull (Québec)

  • Même après avoir pris sa retraite de l’Université de Pittsburgh, la Dre Menten a poursuivi ses recherches.

    Elle entre à l’Institut de recherche médicale de la Colombie-Britannique, où elle contribue à la recherche sur le cancer au Canada.

  • La Dre Maud Menten étudie le comportement des protéines en réponse à des champs électriques

    Sang

    En 1944, elle est la première à réussir une électrophorèse, un processus de séparation des protéines.

  • Malgré son travail novateur, la Dre Menten ne réussit pas à obtenir un poste de recherche au Canada

    Les premiers jours – Pionniers des soins de santé

    En 1923, elle accepte un poste à l’Université de Pittsburgh. Elle y passera le reste de sa carrière. En même temps, elle travaille comme pathologiste clinique à l’Hôpital pour enfants de Pittsburgh, où elle fait des recherches sur le cancer chez les enfants.

  • Les Drs Menten et Michaelis publient leur fameuse équation

    Sang

    L’équation de Michaelis-Menten permet aux chercheurs de décrire la cinétique de nombreux types d’enzymes et de protéines. Elle démontre que le taux de réaction enzymatique est proportionnel à la concentration du substrat. Cette constatation fait progresser considérablement la biochimie et a d’importantes répercussions sur le développement de médicaments inhibiteurs des réactions enzymatiques.

  • Dr. Maud Menten

    Diplômée de l’Université de Toronto, Maud Menten est l’une des premières femmes à obtenir un diplôme de médecine au Canada

    Les premiers jours – Pionniers des soins de santé

    L’année suivante, elle se rend à Berlin, en Allemagne, pour travailler avec le Dr Leonor Michaelis. Avec lui, la Dre Menten commence à étudier la cinétique des enzymes, c’est-à-dire la vitesse des réactions chimiques dans les organismes vivants.

  • Ayant de la difficulté à trouver au Canada un poste de recherche acceptant les femmes, Maude Menten déménage à New York.

    Elle devient fellow au Rockefeller Institute for Medical Research. Quelques années plus tard, elle décide d’obtenir un diplôme en médecine et revient au Canada.

  • À la fin de ses études de premier cycle à l’Université de Toronto, Maud Menten poursuit ses recherches.

    En 1907, elle obtient une maîtrise pour ses travaux sur la distribution de composés chlorés dans les cellules nerveuses.

1907

Elle était visionnaire, enthousiaste et empreinte de compassion.