1998 LAURÉAT Claude Fortier, MD Hormones
11 juin 1921
(Montréal, Québec)
22 avril 1986
MD, Université de Montréal (1948)
1985: Prix Michel-Sarrazin, Club de recherché clinique du Québec
1984 : Médaille McLaughlin, Société royale du Canada
Voir toutes les distinctionsPrix et distinctions :
1985: Prix Michel-Sarrazin, Club de recherché clinique du Québec
1984 : Médaille McLaughlin, Société royale du Canada
1982: Médaille du Centenaire
1982: Prix de l'œuvre scientifique (AMLFC)
1980 : Prix scientifique Marie-Victorin, gouvernement du Québec
1979 : Prix Wightman de la Fondation Gairdner
1972: Prix Urgel-Archambault
1972 : Prix scientifique du Québec
1970 : Compagnon de l’Ordre du Canada
Il a fait mieux comprendre le système endocrinien et il a introduit l’informatique dans la recherche biologique
Un pionnier de la neuroendocrinologie
Le Dr Fortier vécut avec la passion d'agrandir le champ de nos connaissances en médecine dans l'intérêt commun au Canada. Ardentt défenseur de la recherche clinique, il offrit ses services à plusieurs organisations médicales au Canada. Le Dr Fortier fut l'un des premiers scientifiques à utiliser l'informatique dans le domaine de la recherche médicale.
Il a effectué ses propres recherches dans le domaine médical de la neuroendocrinologie, où il était considéré comme un expert mondial de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) du cortex.
Faits saillants
Il a été l’un des premiers chercheurs au monde à démontrer clairement l’influence des stimuli sensoriels et émotionnels sur la sécrétion de l’« hormone du stress », l’adrénocorticotrophine (ACTH)
Il est devenu le premier président francophone de la Société royale et du Conseil des sciences du Canada
Il a été membre fondateur de l’Institut canadien du stress
Historique professionnel
Répercussions sur la vie aujourd’hui
Le Dr Fortier était profondément impliqué dans la politique canadienne et un ardent défenseur de la recherche clinique. Aujourd’hui, ses contributions continuent de porter leurs fruits. Les résultats de ses études ont amélioré la compréhension et le traitement de diverses maladies liées au stress, notamment l’anxiété, la dépression et la dépendance. De plus, certains aspects de son travail ont éclairé l’utilisation d’un traitement hormonal contre le cancer de la prostate.
1998
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Intronisation à titre posthume de Claude Fortier au Temple de la renommée médicale canadienne
Hull, Québec
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Au milieu des années 1960, le Dr Fortier, à l’avant-garde de l’innovation, était l’un des premiers scientifiques à utiliser les ordinateurs comme outil de recherche médicale
HormonesEn plus de compiler et d’analyser des données, le Dr Fortier a utilisé les ordinateurs pour créer des modèles mathématiques de la dynamique de la sécrétion des hormones et simuler les mécanismes de régulation neuroendocrinienne, introduisant ainsi une nouvelle méthodologie dans la science biomédicale.
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Le Dr Fortier revient au Canada et devient directeur du laboratoire d’endocrinologie de l’Université Laval
Hormones, Éducation et formation en santé et médecine, Cerveau et espritComme professeur et chercheur, le Dr Fortier a étudié le lien entre les glandes endocrines et le cerveau humain. Ses recherches ont permis de faire mieux comprendre les interactions entre les organes endocriniens, y compris l’hypothalamus, l’hypophyse, la thyroïde, les surrénales et les gonades.
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Comme il n’est pas prêt à revenir au Canada, le Dr Claude Fortier se déplace vers l’Université de Balyor, au Texas
HormonesIl fonde et dirige le premier laboratoire de neuroendocrinologie aux États-Unis.
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Décidant de poursuivre sa formation à l’étranger, le Dr Fortier passe deux ans à Londres dans le laboratoire de Geoffrey Harris
À l’époque, Geoffrey Harris était l’un des rares spécialistes mondiaux en neuroendocrinologie. Son travail au laboratoire du Dr Harris permet au Dr Fortier d’acquérir de nouvelles compétences, notamment le savoir nécessaire pour cultiver des glandes pituitaires in vitro.
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Le Dr Fortier obtient son diplôme en médecine et chirurgie expérimentale à l’Université de Montréal
Il poursuit ses recherches dans le laboratoire de Hans Seyle, bien connu pour ses travaux sur le stress.
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Formé à l’origine en sciences sociales et politiques, un séjour imprévu de longue durée dans un sanatorium au début de sa vie l’incite à changer de carrière
Claude Fortier choisit alors la médecine et devient le « père de la neuroendocrinologie ».
1941
Il voulait avec passion que la médecine serve le bien commun.