1998 LAURÉAT Harold Johns, PhD Cancer
4 juillet 1915
(Chengtu, China)
23 août 1998
PhD, University of Toronto (1939)
1985 : Prix W.B. Lewis, Société nucléaire canadienne
1983 : Médaille d’honneur, Association médicale canadienne
Voir toutes les distinctionsPrix et distinctions :
1985 : Prix W.B. Lewis, Société nucléaire canadienne
1983 : Médaille d’honneur, Association médicale canadienne
1982 : Prix R.M. Taylor, Société canadienne du cancer0
1980 : Médaille d’or, American College of Radiology
1978 : Officier de l’Ordre du Canada
1973 : Prix international Canada Gairdner
1971 : Médaille Henry Marshall Tory de la Société royale du Canada
1951 : Membre de la Société royale du Canada
Il a fondé le domaine de la physique médicale au Canada
Scientifique, mentor et innovateur
Formé en mathématiques et en physique, M. Johns est réputé pour avoir appliqué les principes de la physique à la médecine et, ainsi, avoir fait une contribution marquante à la recherche sur le cancer. M. Johns s’est joint au corps professoral de l’Université de la Saskatchewan, où il a créé le groupe de physique médicale de la Commision du cancer de la Saskatchewan. Le groupe a mis au point la première unité de thérapie au faisceau de cobalt 60, un dispositif révolutionnaire qui allait faire progresser le diagnostic et le traitement du cancer et sauver des millions de vies dans le monde. Toute sa vie, Harold Johns s’est consacré à la recherche sur le cancer et ses travaux ont façonné le domaine moderne de la biophysique médicale et de l’imagerie avancée au Canada.
Faits saillants
Son manuel, The Physics of Radiology, a été imprimé en quatre éditions et traduit en plusieurs langues.
Il a été le premier à recevoir la Médaille d’honneur de l’Association médicale canadienne, le plus grand honneur décerné par l’AMC à une personne qui n’est pas membre de la profession médicale.
Il a montré les dommages causés à l’ADN des cellules par l’exposition aux rayons ultraviolets.
Il a joué un rôle déterminant dans le développement des tomodensitomètres et de l’imagerie mammographique.
Historique professionnel
Répercussions sur la vie aujourd’hui
Lorsque Harold Johns a entrepris ses recherches sur la radiothérapie, les tumeurs profondes étaient impossibles à traiter, et les taux de cancer en phase terminale étaient beaucoup plus élevés qu’ils ne le sont aujourd’hui. Grâce au travail de pionnier de M. Johns et de son équipe, en 2011, environ 35 millions de patients atteints de cancer dans le monde ont bénéficié du traitement au cobalt 60. Cette forme de traitement du cancer demeure le principal mode de radiothérapie dans de nombreux pays. De plus, les nombreux scientifiques qui poursuivent les travaux pionniers de Harold Johns en imagerie médicale ont fait avancer ce domaine de recherche et son application à des domaines jusqu’ici inimaginables
1998
-
Intronisation à titre posthume de Harold Johns au Temple de la renommée médicale canadienne
Hull (Quebec)
-
Congé sabbatique pour travailler à Sutton, en Angleterre, avec le Dr Jack Boag à l’ICR, soit The Institute of Cancer Research
Cela le mène à se concentrer sur un important programme de recherche en imagerie médicale. Comme toujours, son énergie et son dévouement, jumelés à des étudiants et des étudiantes de talent et à des ressources dédiées, ont généré des recherches de haut niveau qui ont apporté des contributions significatives au domaine.
-
Congé sabbatique pour travailler avec le Dr Max Delbrück, un pionnier dans le domaine de la biologie moléculaire
Cela a mené à l’établissement d’un nouveau programme de recherche en photochimie ultraviolette.
-
Harold Johns devient chef de la Division de physique de l’Institut du cancer de l’Ontario à Toronto tout en construisant le Département de biophysique médicale à l’Université de Toronto.
CancerHarold Johns demeure à l’Université de Toronto jusqu’en 1980 et il passe de nombreuses années à étudier les processus chimiques des dommages causés par les rayonnements et à explorer l’imagerie médicale.
-
Première publication du manuel influent de Harold Johns, The Physics of Radiology.
CancerPendant des décennies, ce livre est demeuré l’ouvrage de référence faisant autorité dans le domaine.
-
Le magazine Maclean’s publie un article sur l’unité au cobalt 60 intitulé « La bombe atomique qui sauve des vies ».
Ce titre frappe les esprits, et on popularise l’appellation « bombe au cobalt ».
-
En octobre 1951, Harold Johns et son équipe écrivent une page d’histoire lorsque son appareil novateur, l’unité de thérapie au faisceau de cobalt 60, est mise en service et permet le premier traitement réussi d’un patient atteint d’un cancer
Cancer, Médecine factuelle et essais cliniquesLe traitement a eu un effet immédiat sur les taux de survie pour certains cancers, en particulier le cancer du col de l’utérus.
-
Après la guerre, Harold Johns est invité à se joindre à l’Université de la Saskatchewan.
Cancer, Éducation et formation en santé et médecineIl accepte une nomination conjointe de professeur agrégé et de physicien pour la Commission du cancer de la Saskatchewan. Cette dernière expérience met Harold Johns sur la voie de traitements novateurs contre le cancer.
-
Harold Johns se joint à l’Université de l’Alberta.
Peu après son arrivée, la Seconde Guerre mondiale éclate. Pendant la guerre, Harold Johns forme des pilotes de l’aviation du Commonwealth en techniques de radar et en radiologie.
-
Fils de missionnaires, Harold Johns grandit dans l’ouest de la Chine.
En 1926, il s’installe au Canada avec sa famille et poursuit des études en physique à l’Université McMaster et à l’Université de Toronto.
1926
L’une de ses plus importantes contributions, à titre de scientifique, de mentor et d’enseignant, c’est l’héritage qu’il a laissé à ses étudiants, qui œuvrent maintenant en recherche fondamentale sur le cancer et en imagerie avancée.