Université de la Colombie-Britannique : DANIEL RAFF PRIX « ICF Films / Université de la Colombie-Britannique » |
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Université de l’Alberta : JULIANNA DEUTSCHER PRIX « Université de l’Alberta » |
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Université de Calgary : MARGUERITE HEYNS PRIX « Marty Kelman et Gilda Tanz / Université de Calgary » |
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Université de la Saskatchewan : DYLAN GINTER PRIX « Anthony S. Fell » |
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Université du Manitoba: DOROTHY YU PRIX « ICF Films / Université du Manitoba » |
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Université Western: AMANDA SAUVÉ PRIX « Marty Kelman et Gilda Tanz / Université Western » |
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Université McMaster : PETRA HROCH PRIX « Anthony S. Fell » |
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Université de Toronto: SARAH SILVERBERG PRIX « Mary et Brendan Calder / Université de Toronto » |
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École de médecine du Nord de l’Ontario : ANGELA CESCON PRIX « Tony et Vita Altomare » |
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Université Queen's : ADAM MOSA PRIX « Université Queen's » |
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Université d'Ottawa : HEATHER MCDONALD PRIX « Marty Kelman et Gilda Tanz / Université d'Ottawa » |
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Université McGill : DOULIA HAMAD PRIX « Marty Kelman et Gilda Tanz / McGill » |
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Université de Montréal : XIYA MA PRIX « Mary et Brendan Calder / Université de Montréal » |
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Université de Sherbrooke : SARAH HÉBERT-SEROPIAN PRIX « Tony et Vita Altomare / Université de Sherbrooke » |
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Université Laval : JADE CHÉNARD-ROY PRIX « Tony et Vita Altomare / Université Laval » |
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Université Dalhousie : ALLAN KEMBER PRIX « Charles Tabachnick » |
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Université Memorial de Terre-Neuve : ANTHONY MAHER PRIX « Charles Tabachnick » |
Daniel Raff
Originaire d’Edmonton, Daniel a obtenu son baccalauréat ès sciences avec majeure en microbiologie et en immunologie, à l’Université de la Colombie-Britannique. Au cours de ses études de premier cycle, il a présidé son association étudiante en microbiologie et il a été choisi comme représentant étudiant pour s’adresser à ses professeurs et camarades à l’occasion de la collation des grades de la Faculté des sciences. Durant la dernière année de ses études de premier cycle, il a été le premier étudiant en sciences à participer à un cours en entrepreneuriat, qui jumelait habituellement des ingénieurs et des étudiants en commerce. C’est durant cette période qu’il a réalisé tout le potentiel d’une étroite collaboration entre différentes disciplines. Daniel a eu l’idée de mettre ces leçons d’entrepreneuriat à la disposition des étudiants en médecine et a cofondé Hatching Health, une organisation ayant pour mandat de créer des liens entre les ingénieurs, les concepteurs et les étudiants en médecine dans le but de résoudre des problèmes en santé. Durant ses études de médecine à l’UCB, Daniel a participé activement à un projet de recherche de l’Initiative en santé mondiale, dans le cadre duquel il a travaillé avec des ingénieurs et des équipes médicales à l’élaboration d’une méthode d’évaluation de l’eau potable et de l’état de santé des habitants d’un village éloigné de l’Inde. Au cours de sa carrière, Daniel espère créer des ponts entre les personnes ayant une connaissance approfondie des problèmes médicaux et celles ayant la capacité de contribuer à régler ces problèmes.
Inspiré par l’honorable Thomas Douglas, lauréat de 1998
Julianna Deutscher
L’engagement de Julianna envers la communauté est mû par sa passion pour la justice sociale. Alors qu’elle habitait à Red Deer, elle a commencé à militer pour les victimes de la traite de personnes et a siégé au conseil d’administration de la Magdalene House Society, une organisation sans but lucratif qui administre maintenant un refuge pour les victimes. Après avoir commencé son baccalauréat en sciences à l’Université de l’Alberta, elle a poursuivi ses activités de sensibilisation à la traite des personnes et a cherché de nouvelles façons de s’impliquer tant sur le campus qu’au sein de la communauté d’Edmonton. En plus de créer des initiatives locales en faveur des populations vulnérables, Julianna a également participé à des projets à l’étranger, notamment en travaillant comme traductrice bénévole pour la mission de la Canadian Association of Medical Teams Abroad en Équateur et en réalisant un projet en santé globale dans une région rurale du Pérou. Julianna a récemment effectué un stage de recherche auprès du bureau d’études de premier cycle en médecine en vue d’intégrer des activités de sensibilisation à la santé des autochtones, à la santé des communautés LGBTQ et à la traite des personnes au programme d’études médicales de premier cycle. Alors qu’elle entreprend un stage en milieu rural à Whitecourt cette année, elle continue de se consacrer à ses projets dans le domaine de l’engagement communautaire. Julianna est très honorée de recevoir ce prix puisque son travail vise essentiellement à établir une pratique médicale qui englobe la justice sociale et la promotion de la santé mondiale.
Inspirée par Sainte Marguerite d’Youville, lauréate de 2003
Marguerite Heyns
Étudiante de troisième année en médecine à l’Université de Calgary, Marguerite s’intéresse essentiellement à la médecine sociale et à ses répercussions sur la santé des populations. Enfant, elle a vécu en Afrique du Sud et dans une communauté éloignée du nord de l’Alberta. En raison de cette exposition hâtive aux conséquences de la pauvreté et des déterminants sociaux de la santé, elle s’est fixé comme objectif d’essayer de changer la façon dont certaines des populations les plus marginalisées accèdent aux soins de santé. Sa détermination s’est accrue encore davantage lorsqu’elle a travaillé pendant six mois avec des travailleurs migrants au Bangladesh, avant d’entreprendre ses études de médecine. Lorsqu’elle a commencé sa première année d’études de médecine, elle a remarqué un décalage entre les notions enseignées en médecine sociale et la réalité à laquelle faisaient face de nombreux patients. Elle a entrepris de changer le cours des choses. Jusqu’à présent, Marguerite a eu durant sa carrière une influence déterminante sur la façon dont la santé des LGBTQ et la santé mondiale sont enseignées à son université et à l’échelle nationale par l’intermédiaire de la Fédération des étudiants et des étudiantes en médecine du Canada. Au-delà des soins aux patients, Marguerite s’intéresse également au bien-être des étudiants en médecine. Elle a codirigé un groupe de travail sur les mauvais traitements à son université, ce qui a entraîné des changements importants dans les politiques et a permis aux étudiants d’accéder à des procédures de signalement. Elle effectue actuellement un stage à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest.
Inspirée par la Dre May Cohen, lauréate de 2016
Dylan Ginter
Originaire de Saskatoon, Dylan Ginter a obtenu en trois ans un baccalauréat en sciences avec spécialisation en physiologie et en pharmacologie, avant d’entrer au Collège de médecine de l’Université de la Saskatchewan en 2014. Dylan se passionne pour la santé mondiale et a occupé les fonctions d’agent de liaison en santé mondiale pour la Student Medical Society of Saskatchewan au cours des deux dernières années. Dans le cadre de ces fonctions, Dylan a participé à l’élaboration d’un document d’information sur le système de santé de la Saskatchewan destiné aux nouveaux arrivants dans la province, a siégé au comité de planification des éditions 2015 et 2016 de la Conférence sur la santé mondiale de l’Université de la Saskatchewan comme membre et comme coprésident respectivement, a coprésidé pendant deux ans le groupe d’étudiants en santé mondiale de l’Université de la Saskatchewan et a contribué à l’établissement d’un externat d’été en santé mondiale dans le nord de la Saskatchewan, en collaboration avec des étudiants en médecine de l’Université de Calgary. Dylan fait également partie du programme de certificat en santé mondiale de l’Université de la Saskatchewan, qui comporte 40 heures de travail bénévole dans une clinique de santé du centre-ville, un stage de six semaines dans le nord de la Saskatchewan et un stage international de six semaines. Il a également travaillé bénévolement pour les organismes Grands Frères Grandes Sœurs et Youth for Christ, a réalisé un projet de recherche du doyen et a fait partie de deux autres groupes étudiants alors qu’il étudiait en médecine. Dylan espère entreprendre une carrière en pédiatrie, tout en continuant de s’impliquer en santé mondiale.
Inspiré par le Dr Henri J. Breault, lauréat de 1997
Dorothy Yu
Originaire de Winnipeg, Dorothy a obtenu son baccalauréat ès sciences (avec distinction) en psychologie à l’Université Queen’s. De retour chez elle pour entreprendre des études de médecine à l’Université du Manitoba, Dorothy s’est fait un devoir d’encourager la participation des étudiants aux initiatives de représentation. Elle a cofondé le comité de représentation étudiante, a créé la conférence sur la représentation et la sensibilisation à l’échelle mondiale et a organisé la première journée provinciale de lobbying pour les étudiants en médecine du Manitoba. Dans le cadre de ses activités de promotion de la santé mondiale au sein de sa faculté, Dorothy a collaboré avec des étudiants de partout au Canada pour créer Humans of Pharmacare, une initiative visant à présenter des histoires de patients et de travailleurs de la santé qui accentuent la nécessité d’une stratégie nationale en matière d’assurance-médicaments. Dorothy a également présidé un groupe d’intérêt en médecine familiale, siégé au comité exécutif du Collège des médecins de famille du Manitoba et créé “Just” a Family Physician, un projet soulignant le travail de médecins de famille de partout au Canada en vue de remédier au problème du curriculum caché. Elle a présidé le Défi du mieux-être et conçu un projet visant à étudier les indicateurs prévisionnels du syndrome de l’imposteur chez les étudiants en médecine et les résidents. Dorothy s’intéresse à la santé publique et a mené des travaux de recherche sur le changement de comportement des travailleurs de la santé et sur la santé sexuelle des personnes LGBTTQI*. Dans le cadre de son travail, Dorothy espère promouvoir le mieux-être des médecins durant la formation médicale et défendre les intérêts des populations défavorisées.
Inspiré par le Dr C. David Naylor, lauréat de 2016
Amanda Suavé
Originaire de Barrie, en Ontario, Amanda a obtenu son baccalauréat en sciences médicales avec spécialisation en physiologie à l’Université Western, où elle est demeurée pour étudier la médecine et réaliser ainsi son rêve de toujours. À la fois étudiante en médecine et Métis, Amanda s’est positionnée comme leader d’influence dans la promotion de la santé des autochtones. Elle s’implique à l’échelle locale et nationale en tant que membre exécutive de divers comités d’éducation, cherchant à faire entendre la voix des Autochtones et à intégrer leur perspective dans les programmes d’éducation médicale au Canada. Elle a corédigé des documents d’orientation et des énoncés de position sur la santé des Autochtones et travaille à l’élaboration d’outils éducatifs pour enseigner les déterminants sociaux de la santé des Autochtones. Amanda s’est également imposée comme ardente militante de la sensibilisation à la santé mentale. Elle a mis sur pied un atelier d’entraide novateur fondé sur l’approche narrative à l’Université Western, atelier qui vise d’un côté à dissiper les préjugés associés à la santé mentale et de l’autre à promouvoir la création de réseaux positifs et à inciter les étudiants en médecine touchés par des problèmes de santé mentale à rechercher de l’aide. Elle continue de lutter contre les préjugés en santé mentale dans le monde médical en poursuivant ses travaux de recherche, en participant à des conférences sur le sujet et en collaborant avec des leaders étudiants en médecine.
Inspiré par la Dre Sylvia Fedoruk, lauréate de 2009
Petra Hroch
Petra Hroch en est à sa dernière année d’études en médecine à l’Université McMaster. Avant d’entreprendre ses études en médecine, Petra avait obtenu un doctorat en sociologie axé sur la santé environnementale et la conception durable à l’Université de l’Alberta. Dans le cadre de ses études au cycle supérieur, Petra a obtenu une bourse du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada et une bourse Killam, en plus de mener des travaux de recherche à l’étranger, au Centre for the Humanities de l’Université d’Utrecht, aux Pays-Bas, à titre de détentrice d’une bourse de recherche scientifique du programme de suppléments pour études à l’étranger Michael-Smith en humanités environnementales. Ses travaux de doctorat ont été présentés lors de conférences internationales et publiés dans de nombreux articles de revues et chapitres de livres. Durant ses études de médecine, Petra a dirigé le groupe d’intérêt étudiant de l’Université McMaster en santé environnementale, a coorganisé le symposium sur l’éthique en santé mondiale de la Faculté de médecine de l’Université McMaster et a travaillé sur divers projets de recherche, d’éducation et de représentation liés à la santé environnementale locale et mondiale, en collaboration avec l’Association canadienne des médecins pour l’environnement et avec des groupes d’intérêt étudiants axés sur l’équité en santé et la justice sociale. « C’est pour moi un immense honneur que d’avoir été sélectionnée comme lauréate d’un prix du Temple de la renommée médicale canadienne pour les étudiants en médecine. Je suis inspirée et touchée par la vie et les accomplissements des lauréats du Temple de la renommée médicale canadienne, émue d’avoir été sélectionnée pour ce prix prestigieux et profondément motivée à continuer d’apprendre et de contribuer de façon créative à l’avenir des soins de santé au Canada en tant que médecin, boursière et militante. »
Inspirée par la Dre Roberta Bondar, lauréate de 1998
Sarah Silverberg
Sarah a obtenu son baccalauréat en arts et sciences à l’Université McMaster avant d’entreprendre des études de médecine à l’Université de Toronto. Étant donné le caractère interdisciplinaire de l’éducation qu’elle a reçue, Sara a développé une passion pour les politiques et la représentation en santé. Elle a travaillé avec la Fédération des étudiants et des étudiantes en médecine du Canada à l’élaboration d’un programme d’études axé sur la représentation et sur l’élaboration de politiques institutionnelles ciblées. Sarah a également créé un programme local visant à sensibiliser les futurs professionnels de la santé à la résistance aux antimicrobiens et à l’intendance des antimicrobiens, ce qui a incité un groupe d’étudiants à créer une organisation nationale, la Students for Antimicrobial Stewardship Society (SASS). Dans le cadre de cette initiative, Sarah a travaillé sur un certain nombre de projets de recherche et de projets collaboratifs, notamment la mise sur pied de sections locales de la SASS dans huit facultés de médecine canadiennes, l’élaboration d’un programme d’études interprofessionnel à Toronto et une analyse de l’éducation médicale sur cette question. Sarah espère continuer de diriger des projets qui permettront de combler le fossé entre les politiques, la recherche et la pratique en vue de renforcer le système de santé. Inspirée par le Dr C. David Naylor, lauréat de 2016
Inspiré par le Dr C. David Naylor, lauréat de 2016
Angela Cescon
Étudiante de troisième année à l’École de médecine du nord de l’Ontario, Angela a effectué ses études de premier cycle à l’Université Queen’s et obtenu une maîtrise en santé publique (santé mondiale) à l’Université Simon Fraser. Elle a effectué ses travaux de maîtrise à l’Unité de recherche sur la transmission périnatale du VIH à Soweto, en Afrique du Sud. Ces travaux, axés sur les occasions manquées de prévenir la transmission verticale du VIH, lui ont valu la médaille du doyen des études supérieures de l’Université Simon Fraser. Angela s’est ensuite jointe à l’équipe Épidémiologie et santé de la population du Centre d’excellence sur le VIH-sida de la Colombie-Britannique. Elle contribue toujours à la recherche clinique et épidémiologique sur le VIH au Canada puisqu’elle a corédigé plus de 25 publications et collaboré à la recherche pour plusieurs projets nationaux. Inspirée par de nombreux mentors clés et collègues tout au long de son parcours, Angela demeure déterminée à mener des travaux de recherche qui ont un réel impact sur les politiques ou la pratique, améliorant ainsi la vie de ceux et celles qui sont censés bénéficier de ces travaux de recherche.
Inspiré par le Dr Julio Montaner, lauréat de 2015
Adam Mosa
Adam Mosa estime que la capacité à offrir des soins exceptionnels aux patients repose sur de solides aptitudes de communication. Au cours des deux dernières années, il s’est employé à intégrer aux stages les commentaires des patients sur les aptitudes à communiquer des stagiaires, tâchant ainsi à faire de l’Université Queen’s la première faculté de médecine à solliciter les commentaires des patients sur le rendement des étudiants en milieu de travail. Très actif au sein de la communauté médicale de l’Université Queen’s, il est le représentant du programme de stage clinique, l’ancien rédacteur en chef du journal médical de l’Université Queen’s et le codirecteur du programme optionnel sur les compétences et technologies en chirurgie. Maintenant à sa troisième année d’études à l’Université Queen’s, il a obtenu avant d’entreprendre ses études en médecine un baccalauréat ès sciences en biologie et philosophie à l’Université de l’état de Pennsylvanie ainsi qu’une maîtrise ès sciences en physiologie à l’Université de Toronto, où il a été boursier diplômé du Collège Massey. Lorsqu’il aura terminé ses études de médecine, il espère se spécialiser en chirurgie plastique pédiatrique. Durant ses temps libres, Adam se consacre au vélo et à la mécanique et se passionne pour la restauration de bicyclettes d’acier en vue de les enfourcher. Lorsqu’il en a l’occasion, il cultive également sa passion pour l’histoire de la médecine. « Je suis extrêmement honoré et reconnaissant de recevoir ce prix du Temple de la renommée médicale canadienne. Cette reconnaissance est le fruit du travail exceptionnel des mentors qui m’ont guidé et soutenu. Ma candidature s’inspirait du Dr John Dirks, lui-même lauréat du TRMC, dont la générosité et l’humanisme lui permettent de discerner le meilleur chez les autres. J’aspire à reproduire ces admirables qualités en tant que futur leader. »
Inspiré par le Dr John Dirks, lauréat de 2012
Heather McDonald
Depuis sa tendre enfance, la science, la médecine et l'apprentissage passionnent Heather. Elle est née et a grandi à Ottawa, où elle a entrepris des études en sciences biomédicales. Elle a obtenu son diplôme un an plus tôt que prévu avec une médaille d'or, après avoir été acceptée à la Faculté de médecine. Ella a ainsi obtenu un diplôme en sciences générales. Pendant ses études de premier cycle, Heather a travaillé dans des laboratoires de sciences fondamentales à l'Université d'Ottawa et à l'Institut de cardiologie. Depuis qu’elle est à la Faculté de médecine, elle s’investit énormément dans l'innovation en formation médicale et en recherche. Heather a travaillé avec des mentors en vue d’élaborer et de mettre en œuvre un cours à option non clinique pour les étudiants de quatrième année de médecine afin de faciliter la transition vers des résidences en chirurgie et en anesthésie. Parallèlement à l’élaboration de ce cours, elle a conçu une application de simulation de téléavertisseur pour la formation des étudiants en médecine. L'été dernier, Heather a travaillé sur un projet de recherche qualitative concernant le leadership au bloc opératoire. Tout au long de ses études, Heather a fait du bénévolat comme entraîneuse de natation des Olympiques spéciaux. Elle continue de faire du bénévolat à temps partiel pendant sa formation médicale. « Être associée au Temple de la renommée médicale canadienne et être reconnue par cet organisme est un honneur que je ne m'imaginais jamais recevoir. Je suis profondément émue et reconnaissante d'avoir reçu ce prix. Je remercie ma Faculté pour avoir proposé ma candidature et les donateurs pour leur soutien. La médecine m'a apporté énormément de joie et un grand sentiment d'accomplissement, et j'espère redonner à la communauté médicale et aux patients. »
Inspirée par la Dre Maud L. Menten, lauréate de 1998
Doulia Hamad
Doulia Hamad est étudiante en troisième année de médecine à l'Université McGill. Inspirée par les travaux du Dr Ronald Melzack, elle rêve de guider l'innovation des soins de santé par la recherche, les activités de représentation et le leadership. Pendant ses études de premier cycle, Doulia a travaillé comme aide-professeure de physiologie et s’est découvert une passion pour la recherche fondamentale et clinique, passion qu'elle poursuit encore aujourd'hui. Elle est conseillère en prévention du suicide depuis 2011; elle cherche à mieux comprendre l'impact de la maladie et de la souffrance sur le bien-être psychologique. Elle collabore à plusieurs initiatives mondiales de santé, y compris le Projet CLIDEP, qui favorise les soins neurologiques en Haïti grâce à des cliniques locales et à une formation spécialisée. En tant que présidente exécutive de la Société des étudiants en médecine, Doulia a lutté contre la stigmatisation associée aux troubles de santé mentale en médecine et a dirigé des débats politiques importants sur l'accessibilité des soins de santé. En outre, elle a renforcé les relations entre les étudiants et les professeurs et contribué à la réforme des programmes d’études ainsi qu’à l’élaboration de pratiques et d’une mémoire institutionnelle durables pour la Société. Enfin, elle a collaboré à la création de plusieurs initiatives portant sur l’équité, l'identité sexuelle et la sexualité, les affaires académiques, la santé mentale et le professionnalisme. Par l’entremise de la plate-forme du Temple de la renommée médicale canadienne, elle espère inspirer davantage la pratique du leadership médical impartial et collaboratif, à l’échelle locale et mondiale.
Inspiré par le Dr Ronald Melzack, lauréat de 2009
Xiya Ma
Xiya considère qu’un médecin compétent doit posséder non seulement des capacités intellectuelles, mais aussi une sensibilité humaine et une compréhension culturelle. Depuis le début de ses études de médecine à l'Université de Montréal, elle se passionne pour la santé mondiale et les échanges interuniversitaires. Elle coordonne actuellement à l’échelle nationale des échanges de recherche pour la section du Québec de la Fédération internationale des associations d'étudiants en médecine (IFMSA). Elle est aussi membre du conseil de surveillance des échanges de recherche au sein de l'équipe internationale de l’IFMSA. Xiya représente régulièrement les étudiants en médecine du Québec aux réunions internationales de l’IFMSA. Elle a animé de nombreux ateliers sur la recherche et la formation médicale pour ses pairs localement et internationalement. Comme elle s’intéresse vivement à la chirurgie, elle a aussi dirigé pendant trois ans le Groupe d’intérêt en chirurgie à son université. À l’extérieur de la communauté médicale, elle représente son arrondissement au Conseil jeunesse de Montréal pour défendre les besoins de cette population. Xiya termine actuellement une maîtrise en médecine expérimentale dans le cadre de son parcours MD-MSc sur les lésions des nerfs périphériques. Elle espère poursuivre une carrière de clinicienne-chercheuse et redonner à sa communauté.
Inspirée par la Dre Lucille Teasdale-Corti, lauréate de 2001
Sarah Hébert-Seropian
À l'âge de 17 ans, Sarah quitte son domicile de Montréal pour poursuivre ses études en neurosciences à l'Université Brown aux États-Unis. Étudiante-athlète, on souligne à maintes reprises son désir de faire une différence : élue capitaine à sa dernière année, elle reçoit notamment la prestigieuse distinction Academic All-Ivy. C’est avec ce bagage d’expérience qu'elle s’engage avec ardeur sur plusieurs fronts dans le cadre de ses études en médecine. Elle a à cœur la mission sociale dont est investi le campus délocalisé de l’Université de Sherbrooke à Saguenay : former des médecins compétents qui pratiqueront en région afin de répondre à des besoins pressants. En 2016, à la Conférence canadienne sur l’éducation médicale, elle présente les résultats d'un projet qu'elle a dirigé au cours des deux dernières années et qui vise à promouvoir son campus régional auprès des candidats aux facultés de médecine. Elle s'intéresse également à l’éducation médicale et l’opportunité que celle-ci offre de pouvoir influencer tôt dans leur parcours la pratique de futurs médecins. Elle croit fervemment que les médecins doivent assumer un rôle central dans la redéfinition du système de santé, qu’ils doivent ensemble se donner une vision noble et positive de ce qui les attend une fois que les remous qui agitent déjà la profession seront surmontés : un système de santé bonifié pour les patients. C’est pourquoi elle s’est aussi consacrée à mobiliser ses pairs au mouvement Choisir avec Soin. De plus, Sarah saisit toutes les occasions de défendre les intérêts des patients : elle a été co-auteure d’un énoncé de principe sur la nécessité d'investir dans la psychothérapie; elle a fait pression en faveur d’une meilleure législation des produits du tabac et du maintien du financement d'un centre de prélèvement d’organes. Elle a été présidente de son Association, a continué de jouer au soccer avec les INUK de l’UQAC et a porté une fois plus le brassard pour son équipe, en plus de recevoir le prix de l’Athlète de l'année dans son sport. Elle est titulaire d'une maîtrise en neurosciences de l'Université de Montréal.
Inspirée par la Dre Lucille Teasdale-Corti, lauréate de 2001
Jade Chénard-Roy
Jade Chénard-Roy est une étudiante au doctorat en médecine de l’Université Laval passionnée par l’avancement de la pédagogie. Elle fut récipiendaire de la Médaille du Gouverneur général en 2011 et 2013. À 22 ans, elle s’était déjà taillé une place sur la scène médicale provinciale en participant au projet « Cardio Virtuel », une application mobile d’enseignement utilisée dans les facultés de médecine du Québec. Par son utilisation novatrice de l’infographie et des animations, Jade s’est donné comme mission de vulgariser des concepts complexes de la cardiologie pour les étudiants et les médecins. Elle a également produit des vidéos anglophones pour l’Université McGill dans le cadre de l’application « Virtual Cardiology ». Ceci l’a amenée à participer au Congrès canadien sur la santé vasculaire 2016 pour y promouvoir son matériel. Communicatrice, elle s’est impliquée bénévolement dans plusieurs activités d’enseignement. Elle a notamment donné des ateliers de sensibilisation à la santé sexuelle aux jeunes du secondaire et a été tutrice en anglais pour des femmes en difficulté dans un organisme communautaire. Voyageuse, elle a effectué un stage de recherche en neurologie au Danemark et a visité de nombreux pays. Elle fut athlète dans le Rouge et Or Badminton, équipe récompensée plusieurs fois au niveau provincial et national. À ce titre, elle a également remporté le « Prix du leadership » du Réseau du sport étudiant du Québec en 2015. LE SOLEIL
Inspiré par le Dr John Evans, lauréat de 2000
Allan Kember
Allan a grandi dans une famille de six enfants à Summerside (Île-du-Prince-Édouard). Après avoir obtenu son diplôme en génie mécanique de l'Université du Nouveau-Brunswick en 2012, il a travaillé dans le secteur de la recherche-développement en orthopédie chez Zimmer, Inc., en Indiana. En 2014, il a commencé ses études de médecine à l'Université Dalhousie. Ayant été témoin de souffrances inadmissibles et indicibles à plusieurs reprises, il éprouve une grande compassion pour les plus démunis et les plus vulnérables. Son principal objectif est de réduire les inégalités flagrantes en matière de santé reproductive ainsi que de santé de la mère et du nouveau-né qui affligent les pays à faible et moyen revenus. Il veut plus que tout trouver une solution au problème persistent de l'incontinence urinaire après la fermeture chirurgicale de la fistule obstétricale, mais au final il est d’avis qu’il faut éviter la formation de fistules. Allan dirige actuellement, une collaboration multidisciplinaire internationale responsable de plusieurs essais cliniques sur la position de sommeil de la mère comme facteur de risque modifiable de mortinatalité et de faible poids à la naissance. Avec ses collègues, il travaille à la prédiction et la prévention de la prééclampsie au Ghana et à l'ingénierie de systèmes d'information hospitaliers en milieux à faibles ressources. Allan est directeur des programmes chez Global Innovations for Reproductive Health & Life (à Cleveland, aux États-Unis) et collaborateur pour Innovative Canadians for Change (à Edmonton).
« Je suis extrêmement reconnaissant de ce prix du Temple de la renommée médicale canadienne et profondément redevable auprès des donateurs, de ceux qui m’ont soutenu, et de ceux qui m’ont inspiré. Ce prix me permettra de continuer de prendre soin des malades les plus démunis, car ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Non nobis solum. »
Inspiré par le Dr Allan Ronald, lauréat de 2011
Anthony Maher
Anthony Maher est étudiant en troisième année de médecine à l'Université Memorial. Originaire de St. John’s (T.-N.-L.), Anthony a été représentant régional de l'Atlantique auprès de la Fédération des étudiants et des étudiantes en médecine du Canada (FEMC) en 2015-2016. En plus de défendre les intérêts des étudiants en médecine de la région de l'Atlantique, il a participé activement aux activités du Comité de l'éducation de la FEMC et à la Journée annuelle de lobbying de la Fédération sur la colline du Parlement. Anthony est actuellement directeur du marketing pour The Rounds Table, un balado hebdomadaire organisé par les médecins de l'Université de Toronto et portant sur les principales nouvelles recherches en médecine. Après seulement deux ans en ligne, The Rounds Table est téléchargé 3000 fois par mois dans plus de 60 pays. Anthony a également joué un rôle de premier plan dans le développement du Programme des ambassadeurs de l'Association médicale canadienne (AMC). Grand fervent de politique de santé et de représentation, il a travaillé pour encourager une plus grande participation des étudiants en médecine, des résidents et des médecins en début de carrière aux activités de l'AMC. Il poursuivra ce travail au cours de la prochaine année en tant que membre étudiant du Groupe de travail sur le Conseil général de l'AMC. Anthony participe activement à la recherche en santé mondiale. Il a contribué à des projets sur les partenariats public-privé et sur l'impact de la Banque mondiale sur le secteur de la santé. En outre, pendant l'été 2016, il a travaillé comme chercheur au département de dermatologie de l'Université de la Californie à San Francisco. À ce titre, il a contribué à la recherche sur les manifestations cutanées de l'hépatite C et du sarcome de Kaposi associé au VIH. Avant ses études de médecine, Anthony a étudié le common law et le droit civil à l'Université McGill. Il détient également une maîtrise en gouvernance mondiale et en diplomatie de l'Université d'Oxford, où il a étudié les obstacles à l'action mondiale contre les maladies non transmissibles. Il a obtenu un diplôme de baccalauréat avec grande distinction en sciences sociales spécialisé en études internationales et en langues modernes à l'Université d'Ottawa. Il est un ancien lauréat d’une bourse Fulbright Canada Killam.
Inspiré par Sir Wilfred Grenfell, lauréat de 1997
À propos du TRMC
Le Temple de la renommée médicale canadienne (TRMC) célèbre les héros du Canada dont le travail fait progresser la santé au Canada et dans le monde et favorise l’apparition de générations futures de professionnels de la santé en offrant des programmes locaux et nationaux d’éducation des jeunes, des bourses d’études et des distinctions. Cet hommage durable à la riche histoire médicale du Canada est présenté dans notre temple virtuel ici et une salle d’exposition à London (Ont.).